Parallaxe / Service 2.5D

Le service de la Parallaxe / 2,5D

Dans un environnement 3D, les effets de la caméra donnent une impression de profondeur. Certains éléments sont animés à des rythmes différent que d’autres : un arbre au premier plan semblera se déplacer plus vite que le ciel à l’arrière-plan.

Limites / Restrictions

Toutes les peintures ou images ne sont pas adaptées à la parallaxe / 2,5D. Si les couleurs d’une œuvre sont chromatiquement trop proches (Bacon) ou bien s’il n’y a pas de perspective dans un tableau (Servranckx), cela peut être considéré comme  une modification majeure d’une œuvre, ce qui nécessite alors l’approbation de l’artiste ou les détenteurs des droits.

Exemples d’œuvres adaptées ou non à la parallaxe :

Formats des images

Si une image HD (1920 x 1080 pixels) est augmentée en utilisant la technique 2.5D, l’image originale doit être de 25 à 50% plus grande. Pour une image en UHD ou 4K augmentée (3840×2160 pixels), l’image originelle doit également être de 25 à 50% plus grande.

Par exemple, une image 4K en double gros plan  centré nécessiterait une numérisation originale de 7680×4320 pixels.

Si la taille de l’image augmentée et la taille de l’image numérisée sont trop proches, cela risque de produire une image pixellisée avec des animations floues puisque l’image originelle a une résolution insuffisante.

Si un détail d’une peinture est mis en évidence, l’image originelle doit être numérisée en conséquence pour qu’il soit possible de zoomer sur le détail sans pixellisation.

En d’autres termes, lorsque la caméra effectue un zoom, les pixels s’agrandissent mais peuvent devenir flous si l’image originelle n’est pas en assez bonne résolution. Il en est de même pour les films. Les pixels d’un film augmenté doivent être toujours plus grand que celui originel. Pour un film HD en 1920×1080 pixels et en double gros plan, la taille initiale doit être d’au moins 3840×2160 pixels.

Pour le projet SHAREX, la production et la diffusion de films ont été réalisés en mode portrait, ce qui représente la taille standard d’un écran d’aujourd’hui. Les présentations techniques complètes seront bientôt disponibles en tenant compte de ce format.

Il est également possible de travailler en mode portrait avec ce format.

Les sources d’images doivent être en RGB et non en CMYK. De même que si une image à vocation d’être imprimée, elle doit également être au format RGB.

Création des calques

La première étape pour la production en 2,5D est de séparer l’image en plans distincts grâce un logiciels de retouche  d’images (comme par exemple Adobe Photoshop, utilisé par les services de production de WallMuse). Il n’est pas possible de séparer tous les éléments d’un tableau. Ces derniers doivent rester le plus distinct des uns des autres possible et être logiques de manière à représenter leur profondeur naturelle. Par exemple, les ombres doivent restées associées à leur élément principal. Il peut donc y avoir un ou éventuellement deux éléments dans un groupe (par exemple, une statue avec son ombre).

Le processus consiste à séparer individuellement par des calques les éléments qui se trouvent au premier plan. Il est possible d’utiliser l’outil « ciseaux intelligents » mais dans certains cas, ils ne sont pas assez précis.

Les calques ne doivent pas comporter d’espace vide  pour que lorsque la caméra se déplace au sein d’un tableau, il n’y ait pas de rupture entre les éléments. Par exemple, si le mouvement d’une caméra est centrée sur une statue disposée sur un sol rouge encadrée par des bâtiments et le ciel, il est possible qu’à un moment, il existe une discontinuité entre ces éléments. Pour éviter cet écueil, l’outil « pièce » de Photoshop permet d’ajouter de nouvelles parties en fonction de celles environnantes déjà existantes.

Cette procédure est en phase de test et de perfectionnement. En moyenne, 5% des parties internes des filtres doivent être corrigés. C’est un exercice précis et complexe. Dans un prochain temps, il est prévu d’améliorer et d’étendre certains « patchs » en fonction des besoins.

Eviter d’altérer la perception originelle en créant le parallaxe/2,5D

Animer un tableau peut permettre de le mettre en lumière et de le rendre plus dynamique mais cela doit rester conforme par rapport à l’œuvre originale, à moins que ce ne soit un choix de l’artiste lui-même.

WallMuse intègrera par la suite ces éléments directement dans son Player pour les membres SHAREX comme un service.

La transformation des images obtenue grâce aux calques puis au mouvement de la caméra peut être vérifiée par rapport à l’original à différents stades du processus d’animation. Le début ou la fin de l’animation doivent correspondre à l’image originelle, de sorte qu’il ne doit pas être constaté de grands changements lors du mouvement de la caméra pendant l’animation.

Processus du service

Ce service est développé mais n’est pas encore testé. Des déploiements sont prévus prochainement.